Incinération et chauffage urbain : trions les problèmes !

Article publié dans le journal Planeterre de novembre 2008

Les études sur la reconstruction de l’usine d’incinération touchent à leur fin. Le programme, sur lequel travaillent les 3 équipes retenues par le Syndicat intercommunal de traitement des ordures ménagères (SYCTOM) est basé sur la construction d’un centre dit « de valorisation biologique et énergétique » destiné à recevoir 600.000 tonnes de déchets. L’incinération doit porter sur un maximum de 350.000 tonnes et la méthanisation sur un minimum de 100.000 tonnes. Les Verts sont très attentifs à ce que l’incinération soit réduite au minimum tant au moment de la mise en service de l’usine que tout au long de sa vie, ce qui doit amener à prévoir des processus technologiques permettant de réduire la part incinérée. Nous souhaitons donc que soit dissocié l’objectif de production d’énergie pour le chauffage urbain de celui du traitement des ordures par l’incinération. Paraphrasant la formule de Molière « il faut manger pour vivre et non vivre pour manger », nous estimons qu’ « il faut utiliser l’énergie produite par l’incinération pour le chauffage urbain et non incinérer pour produire l’énergie nécessaire au chauffage urbain ». Ce dernier peut en effet être alimenté par d’autres sources de l’énergie, telle que la géothermie, bientôt prise en compte par la Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain (CPCU) installée à Ivry.

Chantal DUCHENE

 

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